Lolo Cochet, tu le connais ?

« Le talent, ça n’existe pas ! Le talent, c’est d’avoir envie de faire des choses » disait Jacques Brel. Autrement dit : le seul talent que l’on a, c’est essentiellement de croire en ses rêves. Le reste n’est que travail. Et le fait est, que j’ai énormément travaillé dans la vie. Sans doute parce que j’avais beaucoup de rêves. Voilà pourquoi je considère que tout ce qui suit, ça aurait vraiment pu être toi. Voilà aussi pourquoi je tenais à te dire avant toute chose, que cette vie faite de voyages et de motos, que tu qualifies souvent de « vie de rêve » ça aurait pu être la tienne, ton histoire. Avec ses hasards, ses rencontres, ses déceptions, ses coups de bluff ou « de Trafalgar ». Attention, hein, je ne m’enorgueillis surtout pas de cette vie. Elle ne vaut pas plus, ni mieux, que toutes les autres vies.

Pour commencer, la mob du facteur

Car elle est d’ailleurs et essentiellement faite d’opiniâtreté ! Opiniâtreté à poursuivre (poursuivre dans le sens donner une suite) mes rêves d’adolescent. Les rêves d’un gosse qui, à 14 ans, caressait l’envie d’une mobylette Motobécane 51 black. Important le black. Au lieu de ça, j’ai eu un 51V, couleur blanc cassé. La mob du facteur. Une version moderne certes mais quand même … la mob du facteur quoi ! Manquait plus que les valises en cuir. Pourtant, la déception a vite laissé place à une évidence : que blanc ou noir, sacoches ou pas, finalement ça importait peu. Que cette étrange sensation de liberté qui m’envahissait en chevauchant cet improbable engin métallique, m’emmènerait beaucoup plus loin que son esthétique.

Une figure validée par les juges

Bon, en même temps, pas si loin que ça non plus! Car mes rêves se sont arrêtés net à un feu rouge, quinze jours plus tard. A force de fixer ce maudit compteur qui ne voulait pas dépasser la barre stratosphérique des 60 km/h, je venais de griller un feu rouge et de percuter de plein fouet un autre mobile se déplaçant lui aussi sur la trajectoire de mes rêves : une voiture. Heureusement que l’on parle de 60 km/h compteur, car chrono, je crois que je n’aurais pas survécu à ce qui reste aujourd’hui, mon seul et unique saut périlleux, tenté et réussi, par-dessus une voiture. Bon, j’avais bien légèrement accroché la mentonnière (détachable par de simples boutons pression, t’imagines le niveau de sécurité des années 80) au montant supérieur de la voiture, m’emportant au passage la lèvre et les dents et provoquant un saignement plus important et impressionnant que dangereux. Mais la figure avait bel et bien, été validée par les juges.

Une mob refaite dans ma chambre

En revanche, les pompiers eux, se montrèrent plus interrogatifs, face à mon refus catégorique de vouloir donner mon nom et mon adresse afin que l’on prévienne mes parents. Je te l’ai dit : opiniâtreté dans ma vie … mais aussi et sans doute, un poil con et têtu. Bah oui, je n’avais qu’une trouille : que cet accident (?!?), incident (?!?) signe l’arrêt net et définitif du deux-roues auprès de mes parents. L’opiniâtreté a repris le dessus. Je ne sais d’ailleurs, par quel tour de force, je réussissais à convaincre mes parents de démonter en morceaux ma mob (tu me diras j’avais déjà sérieusement entamé le travail),vde la réparer et de la repeindre en noir … dans ma chambre. Je n’invente rien !

Coup de bluff pour bosser dans la presse moto

Le gosse chétif que j’étais, asthmatique, pas très sûr de lui, est ensuite devenu (enfin est resté) un étudiant inconscient qui parvenait à décrocher auprès des banques, des crédits étudiant à la consommation. Non pas pour payer ses études (pour ça j’étais pion) mais sa première Yamaha 350 RDLC 350 (1986) puis sa première Suzuki 750 GSX-R en 1988. Quand je te dis que ça aurait pu être toi. Depuis, la trajectoire n’a cessé de s’accélérer. Des bancs de la fac où je séchais les cours quelques heures chaque semaine pour lire la presse moto gratos dans le linéaire d’un hypermarché, jusqu’à cette improbable place de stagiaire que je parvenais à décrocher, sur un coup de bluff, dans la presse moto.

Pour voler de ses propres ailes

Stagiaire, essayeur, reporter en Grands Prix de 1993 à 1997, responsable des essais, initiateur d’une WebTV, j’ai fini par voler de mes propres ailes en montant ma boîte de production audiovisuelle en 2014, pour produire mes propres vidéos sur You Tube. Jusqu’à ce jour où toi (oui toi, enfin vous !), vous avez commencé à me témoigner votre gratitude de vous faire ainsi voyager, rêver et rire. Et même de vous donner envie, de cette vie improbable. Ces compliments, ces témoignages, ces encouragements, je les entends. Au sens premier du terme, avec mes oreilles quoi. Chacun de ces mots sont de vrais encouragements parce que n’oublie pas, il n’y a aucun talent, juste du travail. D’où, l’idée que ça aurait vraiment pu être toi.

Ne pas se retourner mais t’encourager à vivre tes rêves

Je n’ai pas envie de me retourner sur le passé et de retracer ma vie au risque de lui donner une importance qu’elle n’a pas. Ou de porter un regard faussé sur le passé, ou encore des choses qui ne vaudront plus dans dix ans. Mais force est de reconnaître que vous tous, au fil des années, des voyages, des expériences et aventures, m’avez témoigné tellement de reconnaissance et de gratitude que ça m’a fait poser quelques questions. Russie, Mongolie, Dakar, Inde, Afrique, Cap Nord, j’en ai pissé de la copie comme on dit vulgairement sur ces voyages. J’en ai pondu des textes, des feuillets, du signe et tournées des gigas et des gigas de vidéos.  Pour me rassurer ou parfois aussi me sentir moins seul. Mais aussi te retransmettre ce que je ressentais.  t’emmener du Cap Nord à Capetown en Yamaha Ténéré 700, de Moscou à Vladivostok en Ducati Multistrada 1260, au Pérou avec ma petite famille, ou encore sur une course de vitesse où j’ai eu l’opportunité (après des années de travail, on est toujours d’accord) de devenir « pilote d’usine » le temps d’un week-end. Et surtout, n’oublie pas, ça aurait pu être TOI, je le pense sincèrement

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LOLO COCHET EN 119 PHOTOS

Par |Publié le : 8 août 2024|4 Commentaires|

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4 Commentaires

  1. Marc 8 octobre 2024 à 12h21-Répondre

    Quand tu dois faire un dessin sur Lolo, ces photos c’est juste du pain bénit !

    • Laurent Cochet 8 octobre 2024 à 12h22-Répondre

      t’as qu’à dire que j’ai une tronche de rigolo pendant que tu y es ;-)

  2. Garga Mel 28 août 2024 à 16h53-Répondre

    Comme tu dit, sa urai pu être moi avec ma 350 rdlc 4l0 des années 80 ! s’en ai suivie, xj900 et fj1100

  3. M.stephane Courtin 18 août 2024 à 13h25-Répondre

    salut lolo
    que de souvenir de vidéo toutes ces photos

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