Momo fait le Dakar ep3: il est où l’hôtel ?

Tu te souviens que Momo voulait partir en avance pour la première spéciale et trouver un hôtel ?

Le seul truc, c’est qu’après 250 bornes de liaison, bah Momo tout ce qu’il a trouvé, c’est … du sable, des cailloux, du néant et le froid de la nuit qui va venir. Heureusement, Momo avait quand même eu le nez creux, comme on dit. Du coup, plutôt que d’emporter des parpaings pour le construire lui-même son hôtel mirage, il a trouvé ce matin et avant de partir, l’aide d’une autre équipe qui ne roule pas en malle moto pour lui transporter une tente, un matelas et un duvet. Ça donne ce commentaire clair, net et tranchant: “y’a rien mais c’est super sympa.” Chacun ses références en ce qui concerne l’adjectif sympa.

Du coup, Momo, bah il va sans doute davantage entamer son capital sommeil plutôt que de le préserver. D’autant qu’une fois arrivé à l’hôtel mille et une nuits, il s’est aperçu qu’il avait pas pris assez à boire (“mais ça ne change pas de l’habitude” affirme t-il). Et … pas vraiment à manger non plus: “4 barres de céréales jusqu’à demain soir, ça risque d’être un peu juste mais ça ne change pas” (je vois que toi aussi, tu  as tout saisi de la philosophie du Momo). J’ai l’air de me moquer, mais tout ça est dit super affectueusement. D’une part parce que j’aurais fait la même (ou pire) mais aussi parce que tout ça sent bon “le Dakar à l’ancienne”, Afrique ou pas. D’ailleurs, je sais si ça peut te réconforter et si tu pourras lire ça, mais toute la famille Cochet te souhaite une bonne nuit mais aussi une très belle année nouvelle. Qu’elle commence en fanfare !

Sinon, demain on rentre dans le vif du sujet avec le prologue (19 km à la fin duquel Momo dégustera sans doute sa 4ème barre de céréales) suivi de 600 km de liaisons. Voilà, voilà. Je suis derrière le clavier, j’avoue, ça fait rêver alors tu sais ce qu’il te reste à faire Momo, fais nous rêver!